En rentrant dans Teissières, ralentissez et admirez les paysages qui s’offrent à vous : en face : les monts d’Aubrac, à votre gauche : les monts du Cantal, à vos pieds : Teissières-lès-Bouliès, un petit village accueillant avec ses traditions agricoles et sa campagne. Sa jolie place et le clocher à peigne, ses murs en pierres sèches, ses récentes œuvres artistiques vous séduiront. Ce bourg est au cœur de multiples villages dont la vie est surtout (mais pas seulement) rythmée par l’activité agricole. Les murs en pierres sèches sont l’oeuvre des bénévoles et des agents municipaux. Plus de 1 200 heures de travail pour leur construction dans les années 2012/2014. Le sentier du patrimoine est lui aussi une création récente, un hommage rendu par les Teissiérois à notre histoire de village auvergnat, de la Châtaigneraie cantalienne. Sur son parcours démarrant sous l’école, côté aire de jeux, vous pourrez admirer notre patrimoine vernaculaire reconstitué par des équipes de bénévoles : four à bois, fontaine à crémaillère, croix du Cayre, secadou, travail et atelier d’embouteillage (devenu atelier municipal), symboles de la vie dans nos campagnes, celle de Teissières en particulier. La deuxième moitié, le parcours « ouest », donnant sur le Puy du Soleil, est plus dédiée à la nature avec d’abord la sagne du Puy du Soleil dont la restauration vient de s’achever avec sa passerelle, ses mares, et sa végétation luxuriante, l’endroit parfait pour « buller ». Puis en remontant sur le bourg, le verger conservatoire où ont été et vont être greffés des variétés locales de fruits en voie de disparition, pommes, poires, prunes, cerises etc... Thierry de Filiquier est à la manœuvre. La soue restaurée, et le puits du château profond d’une vingtaine de mètres viendront achever ce tour de bourg long d’un peu plus d’un kilomètre, ... où les artistes modernes ont été invités à marquer notre temps : Mmes Bastien pour la mosaïque, Iggy pour la grande fresque murale, et les artistes locaux par leur savoir- faire : avec la maison des bouteilles d’Albert, et la cabine de Frédéric. |